lundi 29 décembre 2008

QUELQUES PHOTOS DE PARIS





NOUVELLES DE PARIS


Salut à tous,
Ça fait vraiment un bail, mais je suis de retour pour de bon. J'étais en fait à Paris, pour une mission de formation. Eh Paris la belle. Mais calmez vous, j'étais pas un premier gaou à Paris. Tout c'est bien passé. Rassurez vous un dur reste un dur même hors de sa base, c'est donc naturellement qu' on a passé ce cap, une sinécure (sic!). Le petit de la perdrix ne reste pas au sol pendant l'envol de sa mère. L'Afrique m'attirait de loin. Il fallait que je revienne à l'air surchauffé d'Abidjan. Ah j'oubliais le temps, on peut le dire tout oppose Abidjan et Paris même le temps. Ouais, il y a du retard mais je suis confiant depuis mon arrivée au pays natal...

jeudi 27 novembre 2008

L'Historien Gbagbo analyse l’élection d’Obama : LES LEÇONS À EN TIRER


Elu le 4 novembre dernier, comme 44e Président des États-Unis d’Amérique Barack Obama est originaire d’Afrique de par son défunt père qui était Kényan. Cette victoire électorale ressuscite le rêve de Martin Luther King et de tous les dirigeants de la lutte pour l’émancipation des Noirs.
Elle inspire une réflexion au Chef de l’État, Laurent Gbagbo en sa qualité d’historien.


Le mardi 4 novembre 2008, au terme d’une campagne électorale palpitante, les Américains ont élu le démocrate Barack Obama 44ème Président des Etats-Unis. Il s’agissait d’une élection nationale, intervenant dans le fonctionnement régulier du système démocratique américain qui est réglé comme une horloge et devant lequel nous sommes toujours en admiration. Tous les quatre ans, le mardi qui suit le premier lundi de novembre de l’année des élections, le peuple américain est appelé aux urnes pour élire, dans chaque Etat de l’Union, les personnes qui composent le collège des «Grands électeurs». Ce sont ces derniers qui élisent officiellement le Président et le Vice-président des Etats-Unis au cours d’un vote, le vote électoral proprement dit, ayant lieu le premier lundi qui suit le dernier mercredi de décembre. Ce système censitaire, plus proche des premières démocraties de la Grèce et de la Rome antiques que des démocraties actuelles, est régi par la Constitution américaine, l’une des plus anciennes du monde puisqu’elle remonte à la Déclaration d’indépendance du 4 juillet 1776.
Il se trouve cependant que le Président élu ce mardi 4 novembre 2008 est un Noir, un Africain Américain, le premier à accéder ainsi à la tête de l’un des Etats les plus puissants du monde. Dans un pays ayant connu l’esclavage, la ségrégation raciale et où la lutte pour les droits civiques a ses martyrs, l’élection de cet homme donne beaucoup à penser, en même temps qu’elle confirme la force de l’idéal démocratique.
À tout point de vue, c’est un vote révolutionnaire. Il introduit un changement analogue à la conversion de l’Empereur romain Constantin 1er au christianisme vers 312, au début de l’ère chrétienne. Un individu choisit sa religion et la foi du plus grand Empire du monde bascule. Ici c’est un peuple, le peuple américain qui fait un choix, celui de son président, et le monde entier a le sentiment d’avoir changé. Il ne s’agit que du renouvellement normal des institutions aux Etats-Unis mais on a le sentiment qu’il s’est produit un changement de régime.
Je suis né en 1945, l’année où s’est terminée la seconde guerre mondiale. Les hommes et les femmes de ma génération sont témoins et parfois acteurs de grands événements ayant changé le regard de l’homme sur le monde et le regard de l’homme sur lui-même. L’élection de Barack Obama s’inscrit dans l’ordre de ces événements importants.
Il y a eu la découverte de l’arme atomique et la fin de la seconde guerre mondiale; la découverte des camps de concentration et la création de l’Etat d’Israël en 1948; la naissance de l’Organisation des Nations unies dont le projet essentiel et le principal objet sont d’éviter les conflits entre Etats; la révolution chinoise en 1949 avec la prise du pouvoir par Mao Tse Toung qui a vu la moitié de l’humanité s’éveiller pour transformer «l’Empire du milieu» en un pôle de puissance; la nationalisation du canal de Suez par Gamal Abdel Nasser en 1956; la constitution du «Bloc de l’Est» et les différentes crises internationales de la «Guerre froide»; les indépendances africaines dans les années 1960; les luttes pour les Droits civiques aux Etats-Unis, marquées par l’assassinat de Martin Luther King en 1968; le voyage de Anouar el-Sadate, premier dirigeant arabe à se rendre officiellement en Israël en novembre 1977 où il rencontre Menahem Begin et prend la parole devant la Knesset à Jérusalem; l’effondrement du Bloc soviétique en 1989 et la fin de la «Guerre froide», avec pour conséquence la naissance de la démocratie pluraliste dans les Etats africains, etc. C’est dans ce contexte qu’un Noir, Nelson Mandela, a été élu à la tête de l’Etat d’Afrique du Sud en 1994, consacrant ainsi la fin de l’Apartheid électoral.
Notre génération a également assisté à la construction progressive de l’Europe, d’abord comme un projet de paix devenu ensuite un projet économique et financier qui a abouti aujourd’hui à l’adoption de l’Euro, la monnaie unique européenne. Nous avons vu aussi la naissance de l’Organisation de l’unité africaine (Oua) en 1963, puis de l’Union africaine en 2002...
Et aujourd’hui nous avons l’élection de Barack Obama. Nous ne savons pas encore ce qu’il va faire. Par contre, nous savons qu’il est le Président des Etats-Unis, qu’il va gouverner dans l’intérêt des Américains et que, dans le monde, il va œuvrer pour les intérêts de l’Amérique. Un Président élu dans un pays ne peut traiter et il ne traite les problèmes qui se posent dans un autre pays, voire dans le monde, que dans la mesure où le règlement de ces problèmes est profitable au pays qu’il dirige.
Mais les Etats-Unis ne sont pas un pays quelconque. Parce que tout ce qui se passe dans ce pays a une portée mondiale, chacun se doit de saisir le message que le peuple américain adresse au monde à travers cette élection historique.
Une première série de considérations concerne la place de l’évènement dans l’histoire même des Etats-Unis, s’agissant en particulier du progrès des libertés et de l’éthique politique en démocratie.
L’on retient volontiers à cet égard et à juste titre, que la première grande portée symbolique de l’élection de Barack Obama, c’est qu’elle s’intègre dans l’histoire des luttes pour la cause des Noirs et des droits civiques en Amérique. Le monde entier a suivi l’expression de l’immense émotion de l’instant sur le visage du pasteur Jesse Jackson qui n’a pu retenir ses larmes. Le combat de nombreuses générations, dont la sienne, venait d’aboutir. Ce compagnon de Martin Luther King, lui-même deux fois candidat aux primaires démocrates, voyait là une victoire que beaucoup n’imaginaient pas qu’elle arriverait si tôt, voire qu’elle arriverait un jour. Mais cela ne les avait nullement empêchés de s’engager.
La présence de Jesse Jackson, dans la foule cette nuit électorale à Chicago, donnait en fait une profondeur historique à la victoire de Barack Obama. L’un des enjeux principaux de la Guerre de sécession ayant opposé les Etats du Nord à ceux du Sud entre 1861 et 1865 était en effet l’abolition de l’esclavage. C’est à la suite de cette guerre que l’esclavage est aboli aux Etats-Unis en 1865. Mais sitôt la guerre finie et la reconstruction terminée, les Etats du Sud instaurent dès 1876 les lois dites Jim Crow Laws créant la ségrégation raciale. Ces lois permettent de contourner les 13ème et 15ème amendements de la Constitution ayant aboli l’esclavage et accordé le statut de citoyen aux Noirs américains. La Cour suprême des Etats-Unis les entérine par l’arrêt Ferguson en 1896 en formulant la doctrine «Separate but equal» (Séparés mais égaux). C’est contre cette législation raciste, restée en vigueur pendant près d’un siècle, que se créent les mouvements pour les Droits civiques animés par des générations de militants comprenant des hommes comme Marcus Garvey, Thurgood Marshall, Martin Luther King, ... La lutte pour les droits civiques s’intensifie à partir de 1955, avec le début du boycott des transports en commun à Montgomery. Les lois Jim Crow seront abolies par le Civil Rights Act, voté en 1964, soit quatre-vingt-huit ans après leur adoption. Le Civil rights Act sera complété par le Voting Rights Act, accordant le droit de vote aux Noirs en 1965.
C’est au bout de cette longue histoire qu’intervient l’élection de Barack Obama. Cette histoire illustre bien le principe qui guide tous ceux et toutes celles qui se battent pour une cause juste, sans se soucier de savoir s’ils verront l’aboutissement de leur combat ni a fortiori s’ils seront eux-mêmes les héros de la victoire. Les larmes de Jesse Jackson rappellent celles de Pierre Mendès France, accueillant la victoire de François Mitterrand en 1981, au terme d’une longue lutte pour l’alternance politique en faveur de la Gauche en France.
Si Martin Luther King et les autres avaient attendu d’être certains d’arriver eux-mêmes au pouvoir avant de s’engager, les Etats-Unis n’auraient certainement pas franchi de sitôt ce pas décisif qui leur permet aujourd’hui de combler le fossé entre l’idée qu’ils ont de leur grandeur et leur histoire concrète. «J’ai vu la Terre promise, disait Martin Luther King. Je peux ne pas y arriver avec vous mais, je voudrais que vous sachiez ce soir que nous, en tant que peuple, nous atteindrons la Terre promise.»
Pour un continent comme l’Afrique, où il y a tant et tant de luttes à mener pour les libertés, mais où le contexte de pénurie amène souvent à sacrifier l’avenir sur l’autel des besoins immédiats et des attentes personnelles, l’Amérique vient de nous donner la preuve que le combat pour une cause juste n’est jamais vain, même si celui qui le mène n’en voit pas l’aboutissement.
Mais il y a une deuxième leçon à tirer de cette élection et elle est donnée par McCain. Dans son adresse devant ses partisans, après la proclamation des résultats, le candidat du parti républicain a non seulement reconnu sa part de responsabilité dans la défaite, mais il a clairement indiqué la portée historique de la victoire de son adversaire: «Le peuple américain a parlé, disait-il, et il a parlé clairement…C’est une élection historique. Je connais la signification particulière qu’elle a pour les Noirs américains, la fierté qui doit être la leur ce soir.»
C’est une preuve de grandeur d’âme, une admirable leçon d’éthique politique, et le signe d’une démocratie sûre d’elle-même. C’est le discours d’un patriote et d’un homme profondément pénétré des valeurs de la démocratie. La victoire de Barack Obama marque en effet l’échec des analyses de type ethniciste en matière électorale. Le nouveau Président élu des Etats-Unis est issu de la communauté noire américaine. Mais le seul vote de cette communauté n’aurait pas suffi à le faire élire. L’Amérique compte en effet trois grandes communautés: les Anglo-Saxons, les «Latinos» et les Africains Américains. Ces derniers ne viennent qu’en troisième position en terme d’importance démographique. C’est donc le peuple américain, dans son ensemble, qui a choisi le président des Etats-Unis en faisant fi des considérations raciales.
Cette victoire constitue également un démenti des discours politiques qui s’appuient sur la prédestination ou l’héritage en politique. Les peuples n’entrent en mouvement que pour les grands défis de leur histoire. Les peuples entrent toujours en mouvement quand il s’agit d’honorer leur rendez-vous avec l’Histoire. Nous l’avons vu dans les luttes pour la libération en Afrique et ailleurs. Quand le destin des nations est en jeu, les peuples se jouent de leurs clivages, pour aller à l’essentiel, à ce qui les unit, à ce qui fait la grandeur et la solidité de leur communauté de vie.
La mobilisation exceptionnelle du peuple américain dans ce contexte de crise sociale et économique aux Etats-Unis et de crises multiples au plan international est un signal que chacun de nous doit pouvoir lire, interpréter et comprendre. Nous sommes à l’âge de la démocratie, l’âge des peuples. L’âge où les peuples s’emparent des idées d’un individu, se les approprient, et se battent pour porter cet individu au pouvoir afin de voir se réaliser leurs espérances. Un électeur américain d’un certain âge s’est contenté pour tout commentaire, après la proclamation des résultats, de dire: «Yes we did it ! We the people» (Oui, nous l’avons fait ! Nous le peuple), avant d’éclater en sanglots de joie.
C’est avec honneur et fierté que je salue le peuple américain, l’homme Obama et sa victoire pour cette belle leçon de démocratie qu’ils viennent de nous donner.
Mais cet homme qui suscite tant d’espoir aux Etats-Unis et dont l’élection est saluée dans tous les pays, dans quel état trouve-t-il le monde en arrivant à la Maison Blanche? Les grands dossiers ne manquent pas et sur chacun de ces dossiers, l’avis, la position, voire les solutions de l’administration Obama sont attendus avec la plus grande attention au niveau des Etats comme au sein des peuples à travers la planète.
Parmi ces dossiers, il y en a un qui est imposé par l’actualité; c’est celui de la crise financière, que l’on compare déjà à la crise de 1929 qui a précipité les Etats-Unis dans la «Grande dépression». Il est trop tôt pour dire si la crise financière de 2008 est en train de s’achever ou si, au contraire, elle ne fait que commencer. Mais, d’ores et déjà, elle met en lumière certaines faiblesses du système financier aux Etats-Unis et dans le monde, en même temps qu’elle impose la nécessité de repenser le système financier et économique à l’échelle internationale. Un phénomène qui ne concernait au départ que le crédit immobilier aux Etats-Unis, ce que l’on a appelé la crise des subprimes, aura révélé, au bout de quelques mois, la forte interdépendance des systèmes financiers en provoquant le krach en cascade des bourses mondiales. Des réactions adoptées face à cette crise, allant du plan Paulson aux Etats-Unis au recours à des fonds colossaux injectés par les Etats dans les banques privées en Europe, en Amérique et ailleurs; allant aussi de la logique de solutions nationales à celle de solutions concertées, il se dégage une constante: le retour de l’Etat. L’Etat comme acteur essentiel du système financier et économique, au niveau des pays comme au niveau international. Il est d’ailleurs assez révélateur que le Président élu, Obama, demande au Président sortant, Georges Bush, de faire intervenir au plus vite l’Etat pour sauver la société General Motors.
Il serait toutefois hasardeux d’affirmer que le capitalisme est à genoux ou, a fortiori, que nous assistons à la fin du capitalisme. Ce que l’on peut dire, c’est que l’économie fonctionne de manière cyclique et que la crise actuelle marque certainement la fin d’un cycle et le début d’un autre. L’un des enjeux de cette crise sera la place et le rôle des économies émergentes parmi lesquelles, l’Afrique n’occupe encore qu’une place marginale.
A côté de ce dossier, et outre ceux qui impliquent directement les Etats-Unis, comme les deux guerres en Irak et en Afghanistan, il y a de façon générale, la question de la Paix dans le monde.
Aujourd’hui, la «Guerre froide est finie». Elle opposait d’un côté les Etats-Unis et leurs alliés de l’Ouest et, de l’autre, l’ex-Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS), et ses alliés du «Bloc de l’Est».
En 1989, le Mur de Berlin, symbole sur le continent européen de la division du monde en deux, s’est écroulé, entraînant dans sa chute le Bloc de l’Est. L’Union soviétique a éclaté. L’Allemagne est réunifiée. La plupart des anciens pays alliés de l’Urss intègrent l’Union européenne. Dans ce contexte, quelle approche la nouvelle administration américaine aura-t-elle des relations entre la Russie et les Etats-Unis ? Irons-nous vers le développement d’un climat d’amitié ou plutôt vers la réminiscence d’attitudes héritées de la Guerre froide ?
Le monde entier a plutôt intérêt à ce qu’il y ait des rapports amicaux entre les Etats-Unis, l’Europe, la Russie et la Chine, les pays-continents les plus armés dans le monde.
Le troisième sujet de préoccupation, lié à la paix dans le monde, concerne la prolifération de l’arme nucléaire et, de façon générale, la question des armes de destruction massive. Cette question est délicate puisqu’elle implique un arbitrage entre ce que la souveraineté des Etats autorise et ce qui ne peut être toléré au nom de la paix et de la sécurité des Etats, des peuples et des individus. Elle constitue aujourd’hui l’un des grands défis de la Paix dans le monde. Il est nécessaire de développer une approche globale, sur la base d’une nouvelle définition de la notion même «d’arme de destruction massive» pour prendre en compte les armes de ce type existantes et à venir.
Parmi les questions de géopolitique, il y a toujours celle qui oppose à travers le monde les partisans d’une seule Chine, à ceux qui sont pour l’existence de deux Chine. Pour nous, il est évident que la Chine est une et qu’elle est représentée par les autorités de Pékin. Quoi qu’il en soit, ce problème doit trouver une solution politique et pacifique. Et il est heureux, à cet égard, de voir que les autorités de l’île et celles du continent multiplient ces derniers temps les signes d’un rapprochement.
Il y a également le problème israélo-arabe. Tout le monde semble désormais d’accord, dans la région comme au sein de la communauté internationale, qu’à côté de l’Etat d’Israël il puisse exister un Etat palestinien. Mais depuis quinze ans, la mise en œuvre d’un tel projet n’avance guère. Espérons que les années à venir verront enfin une paix équitable s’établir dans la région.
Le dossier de l’environnement est enfin la grande préoccupation de notre temps. Le monde ne peut plus se permettre de traiter les problèmes de l’environnement et les interrogations qu’ils suscitent comme un sujet mineur. Les forêts disparaissent, les glaciers des pôles fondent, le niveau des eaux monte, les villes et régions côtières sont menacées par l’érosion côtière. Les effets du changement climatique sont d’ores et déjà perceptibles à travers les catastrophes qui se multiplient.
C’est dans un tel contexte de défis aussi cruciaux les uns que les autres que Barack Obama est élu à la tête des Etats-Unis. Le peuple américain l’a jugé apte à affronter ces défis. Cette confiance de son peuple est le premier capital dont il dispose. Son parcours personnel, son programme politique, la rigueur dont il a fait preuve tout au long de la campagne électorale, tout ceci indique qu’il est à la hauteur des enjeux de son temps, aux Etats-Unis comme dans le monde.
Laurent Gbagbo
Historien
in FratMat 13 Nov 08

jeudi 30 octobre 2008

Coeur d'Afrique




Parlons un peu de deux choses qui sont à l'ordre du jour en ce moment, sur deux continents liés historiquement par l'esclavage.
D'abord de l'Afrique, avec la situation en République Démocratique du Congo (RDC).
Voilà un pays, une nation, un sous continent, qui à lui tout seul représente bien plus qu'on le peut imaginer. Un véritable cadeau, gâteau du ciel ou même un cookie ...
C'est bien un géant au pied d' héron.
Après près d'un demi siècle de liberté, on peut conclure que tout début est difficile.
Rappelons qu'en 60 on parlait du King, Martin Luther et de la négation des noirs, hé Cahier d'un retour au pays natal n'avait pas si tort.
Eh bien aujourd'hui on parle dans chaque recoin du globe de Barack Husseim OBAMA.
Dire que la situation change. On peut donc espérer pour la RDC. Mais bon, moi je crois que qu'il n'y pas de fatalité. On n'y arrivera un jour, l'Afrique mon Afrique sortira à coup sur de cette tourmente, parce qu'on sait ce qu'on est. Connaisseur connait, ou bien le Tigre n'affiche pas sa Tigritude.
Vous l'avez bien vu, en Amérique et bien, la super puissance mondiale y'a le phénomène OBAMA, fils d'un Kenyen. Mister President?
J'y reviendrai...
Ce qui est sûr on garde le contact.
D'ici là, soyez éclairer de la lumière.

jeudi 16 octobre 2008

Salutations



Pas grand chose pour aujourd'hui, juste pour vous dire merci

pour vos consultations de ce blog si particulier.

DIEU vous bénisse.

A plus pour de nouvelles et fraiches idées...


mercredi 8 octobre 2008

Message de John Roos sur TopChretien.com
La vie de nombreuses personnes tourne autour de leur "blog", tandis que d’autres ne savent même pas ce que signifie ce mot., Un "blog" est tout simplement un site Internet où un individu peut exprimer ses pensées et ses idées. C’est un peu comme un journal dans lequel le blogueur peut parler de tout, de la politique aux relations.
"Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ."
2 Corinthiens 10.5

Le magazine Advertising Age rapporte le chiffre de près de 15 millions de blogs actifs, lus par 57 millions d’utilisateurs, nombre qui croît chaque semaine. Les blogueurs passent des heures, chaque jour, à écrire dans leur blog, ou à lire et répondre à d’autres blogs. Beaucoup de blogs ont été cotés comme sources d’informations. Pourquoi les blogs sont-ils devenus si puissants ? Les experts ont observé que les blogs vivent de par l’importance que les gens se donnent. Beaucoup ne se soucient pas de la vérité, mais seulement de l’expression de leurs propres pensées, sentiments et opinions, et de "ce que je peux en tirer ". D’une certaine manière, les blogs nous donnent une occasion de partager notre foi, d’échanger des idées et même de témoigner. Mais les blogs peuvent également être le symptôme d’un problème plus profond. Aujourd’hui, des millions de personnes rejettent l’idée d’une Vérité absolue. Beaucoup croient en Dieu mais rejettent sa souveraineté. Au lieu de baser leur vie sur Dieu ou sur sa Parole, ils la laissent être modelée par l’opinion des autres, et même par des forums comme les blogs. Par ce fait, notre culture nous rappelle l’époque des Juges, alors qu’"il n’y avait point de roi" et que "chacun faisait ce qui lui semblait bon" (Juges 21.25). Dans votre vie, suivez les paroles de Paul. Amenez "toute pensée captive à l’obéissance de Christ". Souvenez-vous : il n’y a qu’une Vérité ! Un Évangile ! Un Seigneur ! Veillez à vous soumettre à lui et à le déclarer Seigneur dans tous les domaines de votre vie !

lundi 8 septembre 2008



La vérité n’a pas de contraire
C’est dire que travailler n’a pas de contraire.
Ca paye toujours. Alors restons pas assis, au djossi !!!
Vital KINIBOA

mercredi 3 septembre 2008

NOUVELLES DU PAYS

D'Houphouët-Boigny à Gbagbo, Bédié et ADO
Mais quelle différence entre la vision de Félix Houphouët-Boigny qui a généré l'essor économique de la Côte et celles de Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara ! Chacun de ces trois leaders en nourrit une pour ce pays que son état-major et lui ont consignée dans un programme de gouvernement qu'ils se sont concocté. Avec la date de l'élection présidentielle qui se profile, ils les ont dépoussiérés pour les mettre au goût du jour. Et déjà, ils les "vendent" aux Ivoiriens comme l'argument sur la foi duquel ceux-ci devront leur confier les rênes de la Côte d'Ivoire.
Mais que valent dans le fond ces programmes de gouvernement qui servent de cheval de bataille respectif à ses trois leaders ? Que peuvent-ils apporter au processus de développement de la Côte d'Ivoire ? Sont-ils porteurs d'une vision analogue à celle de Félix Houphouët-Boigny, à défaut de redonner vie à celle-ci et de la continuer là où son auteur avait dû la laisser malgré lui ? En examinant les programmes de gouvernement de ces leaders appelés "la Refondation" au FPI avec Laurent Gbagbo, "L'Eléphant d'Afrique" au PDCI-RDA avec Henri Konan Bédié et "Vivre ensemble" au RDR avec Alassane Dramane Ouattara, le constat est vite fait qu'ils se rejoignent en un point : ils sont plus une énumération de slogans que des projets qui sont véritablement bâtis sur une ambition concrète de développement de la Côte d'Ivoire. Ainsi, s'entrechoquent-ils sur des détails et des questions de gouvernance à propos desquels ces leaders se querellent.
Cependant, aucun de ces projets n'offre une dialectique concrète de développement de la Côte d'Ivoire à partir d'une exploitation ou d'une mise en valeur de ses ressources en tous genres. C'est-à-dire tout le contraire du projet de Félix Houphouët-Boigny qui, partant de la qualité du sol et du climat de ce pays, en a fait un immense réservoir agricole duquel il a fait jaillir son formidable potentiel économique. En clair, le père de la nation a mis sur pied un programme qui a créé des richesses financières et matérielles. Est-ce là l'ambition que développent respectivement "la Refondation", "l'Eléphant d'Afrique" et "Vivre ensemble" ?

Pas de richesses à créer mais des dépenses
à accroître
Quel est le contenu économique de ces programmes ? En ont-ils ? Pour commencer par "la Refondation", sur cette question, l'on se perd en conjectures. Pour la simple raison que le programme de gouvernement du FPI n'intègre aucune vision ou ambition économique. En clair, ce programme n'est pas créateur de richesses. Laurent Gbagbo avait cru pouvoir lui en donner en usurpant la genèse de la libéralisation de la filière café-cacao, exigée par le FMI et la Banque mondiale et enclenchée par Henri Konan Bédié. En campagne électorale en 2000, il avait brandi, chemin faisant, à l'endroit des masses paysannes, son fameux slogan plein d'opportunisme : "donnez-moi le pouvoir pour que je vous le rende". Malheureusement, cette libéralisation qui devait enrichir les producteurs comme attendu, n'aura profité uniquement qu'à une coterie proche de lui conduite par Henri Amouzou, Tapé Do et Angeline Kili aujourd'hui en prison. Cette récupération de ce
projet-créateur de richesses pour la masse, au terme de laquelle le chef de l'Etat clamait : "Houphouët a enrichi la côte d'Ivoire, moi, je vais enrichir les Ivoiriens", dénote de l'improvisation qui s'était emparée de "la Refondation" soucieuse de se donner le contenu économique qui lui fait défaut de façon flagrante. Ce, d'autant que les chapitres vedettes du programme de gouvernement du FPI ont pour noms AMU (Assurance maladie universelle), conseillers généraux, école gratuite, communalisation totale du territoire national, etc. A voir les délégués de ce parti applaudir à tout rompre à l'énumération de ces différents chapitres par leur président (Affi N'guessan) lors de leur récente convention à Yamoussoukro, l'on aura simplement compris la chose suivante : si Laurent Gbagbo est réélu, que des putschistes ou des rebelles ne l'empêchent plus de gouverner ou pas, cela ne changera fondamentalement rien économiquement à la
Côte d'Ivoire et plus précisément au sort des Ivoiriens qu'il s'était juré d'enrichir. Pour la bonne et simple raison que l'AMU, les Conseillers généraux, l'école gratuite et autres ne sont pas des projets créateurs de richesses, ils ne créent des opportunités qui permettraient aux Ivoiriens de se sortir de la misère ou d'accroître considérablement leurs revenus. Bien au contraire, ces différents chapitres et tout le reste du programme de "la Refondation" ne créent que des dépenses pour les finances publiques… Sans toutefois créer de nouvelles ressources qui permettront de les supporter. Et ce n’est guère la reprise des grands travaux à Yamoussoukro qui ne s'adresse qu'à une minorité d'ouvriers, la zone franche des nouvelles technologies ou encore les deux projets de raffineries qui vont permettre de résoudre ce problème. Leur capacité totale d'absorption reste bien maigre et surtout lointaine en ce qui concerne les deux
derniers projets cités.
Au total, que va apporter économiquement "la Refondation" aux Ivoiriens ? Absolument rien du tout qui changera leur quotidien de misère. Parce que comment vont-ils se procurer les quinze (15) milles francs CFA qui leur seront exigés pour souscrire à l'AMU quand Mamadou Koulibaly, l'un des pères de cette Refondation assure déjà que 70% des Ivoiriens ne peuvent s'offrir un seul repas par jour ? A quoi servira-t-il aux paysans malades de se rendre dans les centres de santé créés par les conseils généraux s'ils n'ont pas les moyens de payer les consultations et/ou les médicaments et que par manque justement de moyens, ils n'ont pu souscrire à l'AMU pour être pris en charge gratuitement ? Dans quelles entreprises vont travailler les enfants qui seront allés gratuitement à l'école si la stagnation économique n'a pas permis la création de telles entreprises ? Avec quelles ressources va-t-on financer les lourdes charges générées par la
communalisation totale de la Côte d'Ivoire ? "La Refondation" ne prévoyant pas la création de ressources nouvelles, c'est dire qu'elle ne va être financée que sur les vieux fondements économiques inventés par Félix Houphouët-Boigny dont le FPI avait pourtant dénigré les choix économiques. Puisque les budgets des conseils généraux ne sont tirés que de la répartition du budget d'investissement de l'Etat dont le niveau n'a plus augmenté depuis Félix Houphouët-Boigny, soit 20 ans ! A moins que dans ce désert financier où il prévoit une augmentation galopante des dépenses publiques, le régime FPI recourt à la voie de l'augmentation et de la création de nouveaux impôts et taxes. Exactement comme les députés lui en ont montré l'exemple avec leur loi loufoque qui prévoit l'augmentation de leurs émoluments de 1,5 à 3,5 millions de francs et dont les ressources devront être constituées par une taxe spéciale que les opérateurs
de téléphonie mobiles devront répercuter aux consommateurs sur le coût de l'appel.
En face de "la Refondation", "l'Eléphant d'Afrique" de Henri Konan Bédié ne fait guère mieux. Lui aussi s'était englué dans les slogans. "Le progrès pour tous, le bonheur pour chacun", a-t-il clamé 6 années durant sous une pluie battante de milliards de francs qui ne mouillait que coterie de thuriféraires et lui ; quand il renvoyait le peuple affamé à aller créer des jardins potagers devant ses maisons pour pouvoir manger à sa faim. Les fameux "chantiers de l'Eléphant d'Afrique" ressassés à longueur de journée à assommer le peuple par Daniel Kablan Duncan, son Premier ministre, ne se résumait qu'à une dotation en infrastructures : nouvel abattoir d'Abidjan, 3ème pont, pont de Jacqueville, nouvelle gare routière, etc. Mais au-delà de leur utilité certaine, ces infrastructures sont-elles créatrices de richesses, parce que susceptibles d'induire une forte croissance économique ? Absolument pas. On retiendra cependant à Bédié
trois projets qui auraient pu avoir du bon : le projet de la zone franche à Grand-Lahou (un projet analogue rencontre un succès remarquable à Lomé au Togo) et les projets des fonds sociaux et des plantations clé en main à des jeunes qui ont été malheureusement dévoyés par leurs administrateurs.
Alassane Dramane Ouattara est dans une situation encore plus intrigante que ses deux rivaux. Economiste mondialement reconnu pour avoir été le Directeur général adjoint du FMI, il est celui qui tient un programme de gouvernement dont les contours sont les plus flous et mêmes inconnus. Là où en principe, lui, le spécialiste, l'expert en économie, aurait dû prendre totalement le dessus sur ses rivaux en présentant aux Ivoiriens un projet concret d'exploitation des ressources de leur pays qui allait lui faire faire un saut prodigieux sur la voix du développement comme le fit Félix Houphouët-Boigny. Au lieu de cela, c'est plutôt un projet de société que présente le champion du RDR. Dans la mesure où "Vivre ensemble" n'est rien d'autre que la vision d'une société ivoirienne intégrationniste et débarrassée des relents exclusionnistes et xénophobes.

Le chômage et la misère
économique ont encore
longue vie !
Comment ces trois programmes de gouvernement présentés plus haut pourront-ils, l'un ou l'autre, satisfaire les Ivoiriens, s'ils ne sont guère orientés sur la création de richesses qui, elle seule, peut induire la croissance économique ? Ces programmes ne s'entrechoquent que sur les vieilles fondations économiques posées par Félix Houphouët-Boigny. Ils n’ambitionnent en rien faire évoluer la structure de l’économie telle que posée par le père de la nation. Ce, en la faisant passer d’une économie dont les performances sont constituées par la production agricole brute, à une économie moderne qui glane des plus-values tirées d’une transformation industrielle des fruits de cette agriculture. Au total, "la Refondation", "L'Eléphant d'Afrique" et "Vivre ensemble", au regard de leurs contenus, ne peuvent pas induire la création de richesses qui induirait la croissance économique. Ils ne prévoient rien apporter, mais ne viennent que
pour gérer l'existant. Il est certain que vu le potentiel de ce pays, une normalisation socio-politique, après les élections, pourrait "réveiller" l'activité économique de façon sensible. Mais cela sera loin d'équivaloir à la croissance que provoque la création de nouvelles richesses due à celle de nouvelles activités économiques. Or, seul un tel élargissement peut générer la création d'emplois pour résorber le chômage et faire reculer la misère. Malheureusement, les 3 principaux programmes entre lesquels les Ivoiriens auront à choisir le 30 novembre rament totalement à contre-courant de ces réalités en projetant plutôt une amplification galopante des dépenses publiques. Dire que c'est pour de tels projets dont la victoire de l'un sur l'autre, en changera rien à leur misère, que des individus voudront en découdre pour le triomphe de la cause des illusionnistes qui les leur "vendront". Comme cela est désormais de coutume en
Afrique. Plus que jamais, les Ivoiriens doivent prendre conscience de la vanité de ces prétendues causes qui ne profitent qu'à leurs auteurs et leurs clans et jamais au peuple qui y paie le prix de son sang.
(par Michel Dia)

vendredi 8 août 2008


BONJOUR A TOUS,
BONNE FETE D'INDEPENDANCE!!!

mardi 22 avril 2008

SALUT


Bonjour à Tous,
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